Cyclotourisme #2

Le passage de la frontière du Laos au Cambodge s’est bien passé. Peu après, nous avons rencontré un couple de belges voyageant à vélo avec leurs deux enfants! Courageux! 


À peine avions nous franchi le poste de frontière que les routes ont changé; du bitumage parfait nous sommes passés aux routes cabossées et trouées. Ca secoue! C’est en rebondissant sur ces routes chaotiques que nous avons fait la connaissance de deux autres cyclotouristes (anglais et mexicaine) avec qui nous avons pu faire quelques kilomètres. C’est super de partager nos expériences, conseils. 


Nous avons campé à plusieurs reprises. En effet, au bord des routes se trouvent de nombreuses cabanes délaissées. Servent-elles a sécher le riz, abriter les éleveurs, leurs animaux? Nous n’en savons pas plus, mais nous avons posé notre tente dedans à plusieurs reprises pour y passer une bonne nuit! Nous y avons dégusté un délicieux sandwich aux insectes… eh oui, là-bas ils en consomment réellement! On se devait de goûter ça! 

Les kilomètres ont défilé, et nous étions bientôt à Siem Reap, ou nous avons retrouvé Matthieu. Matthieu est un grand ami de Simon, et il a entrepris un long voyage en Asie. Par un heureux hasard nous avons pu nous retrouver pour visiter ensemble les temples d’Angkor! 


Ces temples étaient nombreux et magnifiques. Certains ont vu la nature reprendre le dessus, et les racines s’entremêlent aux pierres formant une ambiance mystérieuse… 


Nous devons aussi citer le Cambodge pour un événement important… notre première crevaison! Plusieurs cambodgiens si attentionnés se sont arrêtés pour proposer leur aide. L’un d’eux était en costume et chemise blanche… nous n’avons pas osé accepter! 


Le passage de la frontière Cambodge – Thailande s’est fait sans problème et aucun backshish nous a été demandé. Ce n’est pas pour autant que ce fut rapide: a peine quelques mètres faits en Thailande, le pneu de Simon crève à son tour.
Des locaux viennent gentiment nous donner un coup de main, un militaire nous offre de l’eau fraiche, et c’est reparti. Mais quelques kms plus loin, c’est le pneu arrière du velo d’Ombline qui est à plat. En 24h nous avons crevé 3 fois et écoulé la quasi intégralité de nos chambres à air de secours. Nous aurons l’impression de rouler sur des oeufs pendant toute la fin du voyage, qui se passera finalement très bien.


Nous sommes épatés par la générosité des Thai. Régulièrement au cours de la journée, des locaux nous offrent de l’eau, de l’aide, de la nourriture, un endroit où dormir. Un jour, nous rencontrons 3 Thais, Thon, Tom et Philis, qui nous invitent a prendre un café. Nous les recroisons par hasard le lendemain, ils nous arrangent un logement pour le soir dans un monastère bouddhiste un peu plus loin. Ils nous y attendent pour s’assurer que tout se passe bien et nous offrent 3 sacs remplis de nourriture et d’eau pour les jours qui viennent. Les moines nous accueillent super bien, et nous offrent a leur tour un tas de choses. Pour eux, c’est aussi simple que ca, et nous n’en revenons pas!


L’organisation de notre arrivée à été optimale! Nous vendons en effet nos velos à peine arrivés à Bangkok, à deux filles intéressées. Elles mesurent 1,50 et 1,53 et nous realisons a quels points les velos etaient petits pour nous!


Enfin, nous retrouvons Jacques et Mook, qui nous accueillent comme des rois, avec du fromage, du chocolat et bien d’autres attentions qui rendront difficile notre depart de Bangkok! Nous allons maintenant nous reposer quelques jours avant de continuer notre aventure… en Inde!

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